DJERBA LA DOUCE
Une fois n’est pas coutume, nous avons bifurqué, abandonné notre train et nos vélos pour nous envoler, la semaine dernière, en Tunisie. Durant 11 jours, nous avons vécu dans un complexe hôtelier et avons participé au “Djerba Chess Festival”.
Ce mode de vacances offre une expérience complète, basée sur la détente et les loisirs. Une sorte de ville dans la ville, où tout est fait pour notre bien-être. Les choix sont multiples, on ne sait plus où donner de la tête entre les piscines, le SPA, la salle de sport, les terrains de sports en tout genre, les cours de yoga, de danse, de fitness… Les soirées à thème, la visite organisée, et un service de restauration hallucinant en version open-bar.
Tout se passe avec une fluidité déconcertante. Mais derrière ce décor, une armée d’invisibles est à l’oeuvre. Les allées végétalisées de ce complexe conçu comme un village djerbien sont sans cesse balayées et les façades repeintes. La piscine est immaculée et les transats sont alignés chaque matin. Nos chambres sont rangées et nettoyées comme par magie. Les mets du restaurant nous attendent dès 6h du matin… puis enchaînent avec le déjeuner, le goûter et le dîner. Nous sommes un peu ahuris, nous comprenons ce qui fait le succès des complexes hôteliers. Nous ne porterons aucun jugement, mais nous nous questionnons. Ne laisse-t-il pas peu de place à la découverte de l’île et de ses habitants ? Nous nous sommes souvent échappés pour assouvir notre curiosité et notre envie d’échange. Avant de repartir, nous avons eu envie de photographier ceux que nous avons côtoyé durant ses 11 jours, Makram, Rachid, Samira, Islam, Nourredine, Hamza, Mohamed et Jihed ainsi que toute l’équipe de cuisine et du service de restauration…. Au final, ce sont eux qui ont marqué notre voyage.
On vous invite à rester curieux, à
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