DU SEL ET DU BETON

Ce week-end, nous sommes partis au Havre, encore… Un aller/retour à 20 € en train NOMAD et la perspective d’un petit refill d’embruns envoyés par la Manche nous a motivé. Le Havre, nous l’avons découvert un week-end de mai il y a 6 ans. Cette ville, détruite par les alliés durant la Seconde Guerre Mondiale, sera reconstruite sur ses propres gravats en 20 ans et devenue patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est sans aucun doute pour son architecture redessinée par l’architecte moderniste Auguste Perret, que nous y revenons. Cette cité de béton, tracées au cordeau avec ses blocs d’habitations aux façades identiques et son église tel un phare, nous émerveille. Nous la traversons de part en part et nous imaginons comme Steve & Alex dans Minecraft. Et puis il y a la mer, minérale avec ses galets et gravats que la houle déplace. Ses couleurs changeantes dans une palette de gris et bleu qui ont inspiré les impressionnistes comme Eugène Boudin, dont on peut admirer une série de toiles saisissantes au Muma. Une mer portuaire avec ses dockers, une ville-monde où arrivent et repartent paquebots, cargos, porte-conteneurs, vraquiers, ou les apparaux de levage dansent au rythme des chargements et déchargements. Et puis, il y a la rondeur du Volcan d’Oscar Niemeyer et la blancheur architectonique des Bains des Docks de Jean Nouvel où nous aimons aller pour piquer une tête. Nous profitons d’une dernière balade avec nos crèmes glacées sur la promenade qui longe la mer. Nos yeux sont  rivés sur la ligne d’horizon où les paquebots, se posent à la queue leu leu à l’heure du soleil couchant et nous marchons jusqu’au Bout du Monde. Et puis voilà dimanche, il va falloir repartir…  Avant, profitons des dernières huîtres chez Lili avant de prendre notre train avec nos grillés aux pommes, nous ne sommes pas tristes, nous reviendrons.

Et si notre enthousiasme vous motive ?  nos 5 cartes postales “Le Havre, terminus la plage” vous préparent au voyage, on vous invite à 

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